Tous chauds mes marrons, tous chauds ...
ça vient de paraitre. Avent, en partenariat avec l'Institut des Mamans, publie des chiffres provenant d'une étude présentée cette semaine dans le cadre de la Semaine mondiale de l'allaitement maternel, qui se déroulera du 16 au 23 octobre prochains.
L'étude montre que 43% des femmes qui allaitent, affirment avoir cessé d'allaiter car elles manquaient de lait.
Pour ma part, je ne sais pas quoi penser de cette étude.
J'aurais, dans un premier réflexe, tendance à penser que le manque de lait chez la femme est un mythe, que ça n'existe pas, après tout, nous sommes là aujourd'hui parce que des générations et des générations de femmes ont allaité, à cette époque ou elles n'avaient pas d'autres choix.
Ayant réussi un allaitement, n'ayant pas connu ce manque de lait, il serait facile de dire que ça n'existe pas.
Mais en y réfléchissant 3 secondes, ça n'est pas si simple.
Déjà, nous ne sommes pas à la même époque que nos arrières-arrières-arrières-arrières grands-mères. Nous sommes bourrées de toxines, dioxines, antibiotiques, bisphénols-paraben-et autres cochonneries dans le genre, là ou elles, elle n'avaient que du frais, du bio, du bon.
Nous avons une vie plus stressante - attention, j'ai pas dis fatigante, je parle bien du stress, celui du travail et de la reprise du travail qui intervient très vite après la naissance.
Nous nous mettons - ou on nous mets - une énorme pression pour être une mère parfaite -chacun ayant sa propre définition de la mère parfaite.
Peut être aussi que le côté "solution de rechange" joue aussi son rôle. Après tout, il suffit d'aller au super marché du coin pour trouver sa boite de lait en poudre, son biberon ... Psychologiquement, inconsciemment, la vie du bébé n'est donc plus en jeux si l'allaitement est raté.
Il y a aussi ce tapage publicitaire des marques de laits, de petits pots, de biberons qui se glisse au fond de notre subconscient.
Et les tantes, les grands-mères, les amies qui ne jurent que par le poids du bébé ... un bébé qui serait bien plus gros s'il était au lait artificiel ...
Il est vrai que bien souvent le manque de lait est dû a un nombre de tétées insufisantes, à une mauvaise position du bébé, à un bébé qui prends mal le sein ou n'a pas assez de force de succion.
Bien souvent, il suffirait de trouver la bonne personne avec qui en parler et non pas ce pédiatre qui croit tout savoir, mais ne connait que l'allaitement vu à travers des livres - des mauvais en plus - il y a 30 ans.
Alors Oui, le manque de lait doit exister, mais je ne crois pas que 40% des femmes qui allaitent puissent réellement manquer de lait et il est effrayant de constater que c'est pourtant le discours de bien des médecins, d'amies, de membre de la famille ...
A force de répeter à son enfant qu'il va tomber, il tombe ...